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Chansons du deuxième étage de Roy Anderson
Avec : Lars Nordh, Steffan Larsson, Torjörm Fahlström
Kalle se fait licencier de son magasin de meubles auquel il met le feu pour toucher l’assurance. Il erre dans un monde complètement détraqué où un magicien rate un tour, les voitures provoquent d’énormes embouteillages, son fils poète devient fou…

Dans ce film, Roy Andersson dénonce l’absurdité d’une société capitaliste, dégénérée et égoïste, qui nie l’individu, la souffrance, en s’en prenant surtout aux médecins, aux industriels et à l’église. Au tout début, le spectateur est surpris par un humour non-sensique (qui rappelle immédiatement les Monty Pythons) et d’assez mauvais goût (qui rappelle alors Hara-Kiri) mais les quelques bonnes idées (la scène du sacrifice par exemple) sont broyées par la mise en scène. Il conviendrait d’ailleurs de parler de non mise en scène. Le film est constitué d’une suite de trop longs plans séquences fixes dans lesquels, les acteurs sont souvent immobiles et parlent très lentement. Ceci plombe irrémédiablement le film et ennuie le spectateur. En fait, Andersson fait du non cinéma et par moment avec ses faux décors, on a l’impression de voir du théâtre filmé et c’est plutôt insultant pour ceux qui aime le septième art !
En conclusion, ce prix spécial du jury de Cannes (quand même !) est un film que l’on peut oublier. D’un point de vue cinématographique, il n’y a rien à retenir.
J.H.D. 

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