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Casino Royale de Martin Campbell
Avec : Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen, Jeffrey Wright

You know my name

Le thème électrique de Chris Cornell proclame haut et fort que nous connaissons son nom. Pourtant ,de premier abord, on a bien du mal à reconnaître James Bond. La séquence de pré-générique nous montre un agent 007 fatigué, violent, presque animal et qui acquiert dans la douleur son fameux permis de tuer.

Il va pouvoir utiliser ses nouvelles disposition rapidement, envoyé sur les traces d’une mystérieuse organisation terroriste dont il traque les membres à travers la planète, de Madagascar au Monténégro en passant par les Bahamas. Emmené par un banquier véreux surnommé le Chiffre, le groupe organise un important tournoi de poker privé pour se financer, un tournoi auquel se joint bientôt James Bond, bien décidé à appréhender le cerveau de l’organisation.

Avec ce nouveau volet, les producteurs de la série ont très clairement choisi de réinventer le personnage. Reprenant ironiquement le titre d’un James Bond parodique et non officiel, Casino Royale tranche avec trois décennies de gadgets en tout genre et de drague virile. Ici rien n’est simple et James Bond doit s’employer à l’image d’une longue et spectaculaire course poursuite à travers les chantiers de Madagascar. Le film joue également sur la personnalité trouble du personnage, son ego démesuré qui lui fait prendre des risques inutiles. La ravissante Vespen Lynd ne se laisse pas séduire facilement, elle résiste à ce personnage trop impulsif, quasi psychotique.

Derrière la caméra, Martin Campbell accomplit un travail remarquable capable d’insuffler une tension maximale aux longues parties de poker quand il ne livre pas quelques morceaux de bravoure qui devraient faire date dans l’histoire de la saga. Quelques scènes viennent également ranimer le souvenir des premiers Bond : une jeune et jolie naïade sort de l’océan sur une plage des Caraïbes (Dr No), le final à Venise rappelant Bons Baisers de Russie par sa fausse décontraction. Du neuf avec du vieux, de l’audace, on ne pouvait rêver meilleur retour en grâce pour le héros de Ian Fleming.
J.H.D. 

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