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Transformers de Michael Bay
Avec : Shia LaBeouf, Megan Fox, Josh Duhamel, Tyrese Gibson, Jon Voigt, John Turturro

Un engin non identifié détruit totalement une base de l’armée américaine située au Qatar. Quelques jours après, un intrus tente de pirater les réseaux de la Défense Nationale. Sous pression, l’état major américain tente de déterminer l’origine de la menace. Dans le même temps, un homme offre à son fils sa première voiture, une Ford Camarro qui à sa grande stupeur se transforme en robot et se met à lui parler !

D’énormes robots surarmés et Michael Bay réunis dans le même film, voilà une idée susceptible d’alimenter les fantasmes de nombreux amateurs d’action dégénérée ! A l’arrivée, Transformers surprend parce que Michael Bay, assagi, signe un film nettement moins désordonné qu’à l’ordinaire. Les robots magnifiques, développés par ILM se déplacent avec grâce dans des ralentis de toute beauté et les scènes d’action restent parfaitement lisibles malgré la multitude de détails.

Finalement, Transformers déçoit parce que Michael Bay a renié l’essence de son cinéma. Le cinéaste prend son temps et impose quelques scènes de comédie amusantes (le jeune Shia LaBeouf est très drôle) mais dérape dès qu’il introduit le S7 et le personnage invraisemblablement mauvais interprété par un John Turturro payé pour honteusement cabotiner.

Le film ne s’en remet guère, surtout qu’il vire rapidement à l’apologie de l’armée américaine à laquelle on ne croit guère depuis ses récentes déconvenues en Irak. Difficile de ne pas s’esclaffer devant cette scène improbable où des bédouins qatari prennent les armes pour épauler des soldats américains poursuivis par un scorpion métallique gigantesque.

Au fond, Michael Bay n’a rien compris à l’univers des Transformers. Là où on attendait un film avec pour vedettes des robots, il livre un hommage appuyé au courage et au sacrifice des soldats américains surligné par la musique horripilante de Hans Zimmer. Il aurait du appeler son film GI JOE plutôt que Transformers, cela aurait été plus honnête vis-à-vis des fans.
J.H.D. 

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