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Quelqu'un de bien de Patrick Timsit
Avec : Patrick Timsit, Jose Garcia, Marianne Denicourt, Elise Tielrooy, Natacha Lindinger
En réalisant un film avec lui-même et José Garcia, Patrick Timsit a voulu, pour sa deuxième réalisation, renouer avec le duo comique à la française, celui de Bourvil et de Funès. Dans cette optique, le film entier tourne autour des deux héros, et voit les bons mots s'enchaîner et claquer comme autant de coups de fouet.

L'intrigue repose sur l'antagonisme de deux frères (Timsit et Garcia) fâchés à mort, depuis que le second a piqué la fiancée du premier la veille de son mariage, et que la maladie de l'un va rapprocher au point de leur faire échanger leur vie.

Derrière cette trame classique et larmoyante, Timsit, le réalisateur, n'a pas réussi à se détacher du jeu de l'incontrôlable José Garcia et le film donne plus l'impression d'être un véhicule à la gloire des deux acteurs qu'une oeuvre jouissant d'une existence propre. En cela, le film n'a pas été aidé par la succession de clichés que constitue son scénario (clichés sur les représentants de commerce - ah ! la vie en déplacement -, sur les femmes, la thalassothérapie etc…), clichés qui se retrouvent dans la narration sous forme de flash-back et dans le montage alterné des premières minutes qui met en parallèle fort peu subtilement le mariage et la mort!

Il convient d'ajouter à la liste des défauts, le manque flagrant de ressort de l'intrigue (dans la série on aura tout essayé pour trouver un foie à Timsit, histoire d'enrichir un peu l'intrigue) et une réalisation pour le moins "aléatoire". Il est dès lors plus aisé de comprendre comment Timsit réussit la prouesse de donner l'impression aux spectateurs que son film d'une durée d'une heure quarante comporte des longueurs.

Ce film, même s'il fait parfois rire les spectateurs de bon cœur, ne saurait être conseillé qu'aux seuls afficionados de José Garcia tant la régularité métronimique avec laquelle les clichés se succèdent peut devenir indigeste. La greffe d'humour n'a pas prise et c'est plutôt d'une greffe de cerveau dont ce film aurait eu besoin.
G.P.L. 

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