sommaire cinéma
@ chroniques de films
articles

Inscrivez-vous à la newsletter PurJus

chroniques cinéma


Walk the line de James Mangold
Avec : Joaquin Phoenix, Reese Witherspoon, Ginnifer Goodwin, Robert Patrick, Dallas Roberts

1968. Prison de Folson. Johny Cash se prépare à entrer en scène. Il revoit défiler les moments forts de sa vie, la mort de son frère alors qu’il n’a que douze ans, son mariage avec Vivian, sa première audition avec son groupe à Memphis. Signé par le label Sun Records, il sillonne alors l’Amérique en compagnie de Ray Orbison, Elvis Presley et de June Carter dont il tombe rapidement fou amoureux…

Ce biopic ordinaire, signé James Mangold retrace la première partie de la vie tumultueuse de Johny Cash, de son enfance difficile à son second mariage avec sa muse June Carter. Malheureusement, le film évacue un peu trop facilement la musique d’un Cash incarné par un Joaquin Phoenix incapable de jouer de la guitare et donc filmé en plans serrés ou très éloignés. Dès lors, James Mangold se concentre sur sa romance difficile avec June Carter, vedette précoce originaire du Tennessee que Cash écoutait à la radio familiale quand il était enfant.

Et le film de ne jamais dépasser l’anecdote : Johny Cash trompe sa femme, se drogue, June se refuse à lui. Il tombe plus bas que terre mais se relève et finira par retrouver l’estime de ses proches et obtenir la main de sa bien-aimée. Malgré la bande son et une réalisation soignée, Walk the line reste trop académique pour convaincre. Le film pourrait presque être le biopic de n’importe quel autre musicien. D’ailleurs on repense souvent à Ray, film bien plus réussi où résonne l’essence de The Genius, la possibilité qu’une chanson puisse touchait le plus grand nombre et en définitive changer une vie.
J.H.D. 

< autres chroniques



Copyright 2000-2024 PurJus.net - <redac [AT] purjus [POINT] net> [*]
([*] veuillez supprimer les espaces pour former l'adresse mail réelle, merci -
ceci est fait pour lutter contre les collecteurs automatiques d'emails -
anti-spam)