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On ne devrait pas exister de HPG
Avec : HPG, LZA, Benoît fournier, Jean Claude Joerger, Marie-T Picou

Amusant paradoxe : alors que le sexe n’a jamais été autant présent dans le cinéma, HPG, un acteur porno tente coûte que coûte de quitter l’univers du X. On ne devrait pas exister ne raconte que ça : le difficile itinéraire d’un homme qui cherche à apprendre la modération, condition requise pour développer un jeu d’acteur.

Sous ses dehors de farce gauloise, le film de HPG pose très sérieusement quelques questions qui méritent une réponse : liens entre cinéma traditionnel et X, travail d’acteur et (im)posture. Surtout, HPG offre aux spectateurs un grand moment de cinéma avec les répétitions de Bertrand Bonello entouré de Rachid Brakni et Marilou Berri. L’air de rien, HPG film le cinéaste sur le vif, l’occasion de saisir tout le travail de direction d’acteur et de mise en scène. A cet instant, on peut se demander qui dirige réellement le film, HPG ou Bertrand Bonello.

Le reste de On ne devrait pas exister n’atteint malheureusement pas le même niveau. Si quelques scènes comiques utilisent à bon escient le corps singulier de HPG, d’autres traînent en longueur, à l’image du passage de l’acteur chez Julius et son acolyte tout simplement insupportables. Difficile de cerner le vrai du faux, l’autobiographie de l’invention même si on peut reconnaître à HPG une réelle sincérité, notamment quand il évoque sa relation avec sa compagne LZA. Comme quoi, il n’y a pas que le sexe dans la vie mais aussi de l’amour, beau point de fuite d’un film un peu trop surestimé.
J.H.D. 

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