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La peau dure de Elisabeth Quin, Grasset
 
La peau dure, titre prometteur pour le premier roman d’une critique de cinéma. Malheureusement, on se situe à des années lumières d’un Truffaut de la littérature.

Elisabeth Quin met en scène une agent d’acteurs, Catherine « dit Keke » Wu, fille d’un chinois et d’une française de bonne famille. Elle rencontre un beau jour l’homme de sa vie, Gustave « dit Gu » dont elle tombe éperdument amoureuse. Les jeunes gens se marient vite mais Keke se montre très vite inconstante et multiplie les amants…

Le constat s’impose assez vite, La Peau Dure restera dans les annales de la médiocrité. Voilà un livre qui se lit vite - c’est sa seule qualité - mais qui ne donne aucun plaisir. Le mince argument semble tout droit échappé de Elle ou Marie Claire et surtout c’est suvent vulgaire et odieusement condescendant dans le genre sous Beigbeder avec des jeux de mots lamentables (ravie au lit, fallait oser !).

Surtout, le roman dénote un manque de personnalité flagrant. Elisabeth Quin cite abondamment de cinéastes, d’écrivains, de philosophes ce qui souligne à contrario le vide du livre et je me force à écrire le mot parce que la démarche tient plus de la compilation comme dans un best of à la télévision ! Un roman déplaisant, à éviter tout simplement.

Editions Grasset, 208 pages, 15 euros

J.H.D. 

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