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chroniques de disques

Björk
"Vespertine"
(Barclay/Universal)

Avec Selma’s Song, Björk avait composé un disque riche - malgré le faible nombre de plages - mais qui ne parvenait pas à se dissocier de Dancer in the Dark et de son « gigantisme ». Aussi, Vespertine constitue une certaine surprise parce qu’il s’agit d’un disque d’un disque beaucoup plus intime et chaleureux.

L’album se compose d’une douzaine de chansons, la plupart interprétée sur le mode du conte dans lequel Björk reste fidèle à sa réputation de petite luciole islandaise. Auréolée d’un succès planétaire musicale comme cinématographique, on pourrait s’attendre à ce que la chanteuse s’endorme sur ses lauriers mais il n’en est rien. Tous les arrangements de Vespertine semblent résulter d’un travail d’écriture et de production de longue haleine, comme s’il fallait rechercher une alchimie parfaite entre les différentes sonorités. Surtout, le résultat surprend par la capacité d’alterner des passages brusques et d’autres beaucoup plus contemplatifs (l’exception notoire du single Hidden Place, bien plus dans l’esprit des précédents albums de la chanteuse).

Björk se complaît peut être un peu trop dans son cocon au risque de lasser son auditoire mais ce Vespertine émerveille encore de par la richesse de ses harmoniques, les mélomanes les plus exigeants.

jhd
(jerome_dohan [AT] hotmail [POINT] com [*]) 

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