chroniques de disques
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Jeff Mills "Every Dog Has Its Day" (Axis Records/Labels) |
DJ respecté voire adulé de part le monde des clubeurs, Jeff Mills est depuis un peu
plus de 10 ans l’un des ambassadeurs de la techno de Detroit même s’il
a déménagé en 1996. Pourtant, loin des expérimentations sonores et de l’agressivité
de ces anciennes réalisations, ‘Every Dog Has Its Day’ semble vouloir
faire passer un message universel. Un tour du monde qui passe par l’Afrique,
Paris, Tokyo et bien sûr Detroit. Les nappes de synthé et les rythmes se sont donc
apaisés et sont devenus presque moelleux. Jeff Mills devenu accessible pour tout un chacun ? Malheureusement, cet album a pour moi le goût des plus affreuses excursions jazz rock d’un Chick Corea et son Electric Band (avec John Pattitucci et Dave Weckl s’il vous plait), ou pire encore Dave Weckl accompagné de son fidèle Jay Oliver. Jeff Mills sincère ? sans aucun doute. Jeff Mills prétentieux ? sûrement. Jeff Mills vous rendra-t-il la vie plus supportable, sa musique vous ouvrira-t-elle des passages vers une meilleure compréhension de votre quête personnelle (traduction libre du texte sur la pochette du CD) ? et puis quoi encore ! Difficile de tenir la longueur avec ces... hmm... 18 titres d’un Jeff Mills métamorphosé depuis sa nouvelle BO de Metropolis, le chef d'œuvre d'anticipation de Fritz Lang de 1926, sortie un peu plus tôt dans l’année, un Jeff Mills fadasse loin des exploits passés sur les dance-floors. Mais tout cela n’est pas très objectif et je n’ai sûrement rien compris à l’affaire. Si quelqu’un pouvait m’éclairer, je suis preneur.
Fred
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