chroniques de disques
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Thalia Zedek "Been Here and Gone" (Matador/Pias) |
Figure de proue de la scène rock americaine, Thalia Zedek aura au sein chronologiquement
de White Women, Uzi, Live Skull et Come (avec Chris Brokaw de Codeine) marqué les
esprits contemporains du quidam averti à Kurt Cobain, au cours des deux dernières
décennies. Sa voix : waitsienne par son intensité et sa complexité, youngienne par sa fragilité, elle recoupe les qualités des plus grands (un phrasé Cohenien) et y ajoute l'essence féminine personelle. Madame ( ? ) aurait l'une des plus belles voix du rock. Passons a l'album. Jusqu'au cinq premiers titres, contentement béat : une voix servie, une musique subtile. Vient le "Dance Me To The End of Love" du vénéré Cohen. Et la non. Je n'aime pas cette reprise. Sa prestation décoit, elle ne sert pas le verbe de Leonard. Elle est plate. Et l'orchestration à la tzigane confrontée à sa voix pour une fois tombée dans la monotonie est insupportable. Il faut avoir entendu les dernières versions Live de Cohen où on tremble. Réparation immédiate avec 1926, impeccable de retenue. Un sentiment d'application de la même recette se fait pourtant sentir. Chiant comme Cat Power dirait Bertrand Burgalat, splendide dira Purjus.
bsgd
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chroniques de Thalia Zedek
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