Les cahiers de Monsieur F. : à propos de Drukqs
Le RICHARD D. JAMES ALBUM
est une réalisation d’un artiste connu et reconnu. Le titre Girl/Boy
Song porte cet album qui prolonge les orientations du précédent.
Mieux, il accentue son travail dans les méandres de l’abstraction.
Le COME TO DADDY
EP, plus long que l’album précédent, marque sans doute une
transition, nous plongeant dans un monde halluciné et pervers que
relayent les vidéos. C’est aussi l’époque où Richard
D. James se montre, contrairement aux habitudes des compositeurs de musiques
électroniques. Il se situe dans une approche résolument pop.
On est alors plongé dans le rêve lucide et translucide, dénaturé.
WINDOWLICKER sorti
2 ans avant Drukqs, est un EP qui se veut plus extrémiste,
à tous les niveaux, aussi bien encore vers la direction des dancefloors
et du paraître, que dans l’agressivité de la déconstruction
mélodique. Même la comptine Nannou, sur la plage 3,
est pervertie.
En 2000, il se consacre à
la BO du premier long métrage de son réalisateur de clip
attitré, Chris Cunningham. C’est en 2001 que sort son double album
: Drukqs.
Une diversité discographique qui renvoie étrangement à une idée d’éparpillement, comme certaines des compositions d’Aphex Twin et comme la diversité rencontrée au sein d’un même album. En réalité, la musique d’Aphex Twin répond à un certain nombre de caractères fondamentaux, plutôt rigides. C’est précisément ce qui fait le lien entre toutes ces réalisations et qui renvoient justement à Drukqs.
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