Sharko au Cabaret Frappé
Les CDs...DB : Oboken, je ne connais pas . Ted Hawkins ? Sa barbe ne me paraît très bien coupée par contre.
BB King, moi j’aime pas trop. Je l’ai découvert très tard ; je le connaissais de nom. Et évidemment quand j’étais gamin il a fait ce duo avec U2. j’ai un peu approfondi la matière mais sans plus
PJ : vous n’aimez pas le blues ?
DB : il y a 2 types de blues. Le blues pur et dur de Robert Johnson et qui m’émeut encore. Et il y a le blues qui
ressasse les vielles formules, qui sont abêtissantes comme les répétitions de phrases systématiques, des choses
systématiques dans le blues et qui m’irritent très fort. L’autre blues qui m’émeut c’est le blues qui n’est pas
étudié, qui est vraiment une forme pure de solitude et de souffrance
PJ : je pense que Ted Hawkins ca pourrait vous plaire
DB : Neil Young. Il y a un de ces solos sur ce disque. Je sais pas si c’est lui qui joue mais il est assez
monstrueux. Sa carrière, sa longévité c’est assez impressionnant. Il est même passe par une phase rockabilly, sa
résurrection dans le mouvement grunge, c’est un grand artiste.
Radiohead évidemment. Je ne l’ai pas encore parcouru en profondeur, mais j’aime beaucoup la tournure qu’ils ont prise parce qu’à long terme ca ne peut être que profondément et pleinement bénéfique artistiquement. C’est une audace commerciale que peu de groupes ont le luxe d’atteindre. C’est un groupe très impressionnant pour le moment ; la façon dont ils cassent pour revenir beaucoup plus sainement. Mais ils ont le luxe que peu de groupes auront jamais, c’est a dire d’atteindre un niveau de gloire suffisant pour se dire maintenant « la maison est payée pour plusieurs générations et les charges aussi. Alors pourquoi on se casserait le cul a refaire le Top of The Pops ou Michel Drucker », enfin j’extrapole et j’exagère.
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